Opération « transparence ». Ce fut, selon les membres du « Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement », la tonalité voulue par la ministre du Logement lorsqu’elle les a reçus le 5 juillet. Quelques jours auparavant, la fermeture de la quasi-totalité des places d’hébergement d’urgence (1), contraire à la volonté affichée de rompre avec la logique saisonnière du dispositif, avait semé la confusion. Cécile Duflot a reconnu avoir sur ce point « perdu la bataille budgétaire », mais « l’objectif est de revenir à l’automne avec un plan quinquennal pour l’hébergement et l’accès au logement, en espérant que cela servira d’argumentaire pour le Premier ministre et Bercy », explique Matthieu Angotti, directeur général de la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale). « L’idée est de réussir à faire intégrer son volet financier dans la loi de programmation des finances publiques. »
Alain Régnier, délégué interministériel pour l’hébergement et l’accès au logement (DIHAL), s’est vu confier la mission de proposer un mode de concertation devant
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