Une proportion de plus en plus importante de patients des secteurs de psychiatrie générale est exclusivement prise en charge en dehors de l’hôpital psychiatrique. Ce dernier est réservé à de brèves hospitalisations lors de moments de crise. Autrement dit, « l’hôpital psychiatrique joue de moins en moins le rôle de “toit”, c’est-à-dire de lieu de vie pour les patients atteints de troubles psychiatriques chroniques, en particulier psychotiques », fait observer Isabelle von Bueltzingsloewen, historienne et sociologue de la santé, l’une des contributrices de cet ouvrage collectif coordonné par le psychiatre et psychanalyste Marcel Sassolas. Or, si l’articulation entre soins et hébergement est une nécessité, elle ne va pas forcément de soi. Diverses formules d’accompagnement dans la cité ont néanmoins été développées à partir du champ sanitaire ou social. Ainsi, à Marseille, le 12esecteur de psychiatrie s’est res
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?