Après être passée en 2010 « près de l’abîme », 2011 devait être pour Adoma « l’année du redressement ». « Nous dégageons désormais des bénéfices permettant d’investir dans la rénovation des foyers », annoncent Jacques Barthélémy, président du conseil d’administration de la société d’économie mixte, et Bruno Arbouet, son directeur général. Tous deux se veulent rassurants après le plan de restructuration qu’ils ont engagé en mars 2011 et qui s’est accompagné de la suppression de 250 postes dans le cadre d’un plan de départ volontaire, de la fermeture de la fondation Adoma et de la disparition des directions départementales au profit des directions régionales (1). « L’heure est à présent aux nouveaux défis », avancent les dirigeants. Premier d’entre eux, la mutation de la clientèle des foyers. Alors que les travailleurs migrants ont longtemps été majoritaires, ils ne représentent plus que 24 000 des 100 000 personnes logées. Les personnes sans domicile et les travailleurs pauvres sont désormais les plus nombreux.
Pour favoriser l’accueil des jeunes précaires pour lesquels l’accès au logement est souvent fact
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