En matière d’insertion par le travail, les immigrés et, dans des proportions encore plus importantes, leurs enfants, rencontrent davantage de difficultés que l’ensemble de la population. C’est le constat alarmant que dresse le Haut Conseil à l’intégration (HCI) dans un avis d’une centaine de pages que son président, Patrick Gaubert, a remis le 14 juin au Premier ministre (1).
Le taux de chômage des immigrés provenant de pays tiers à l’Union européenne (20,2 %) est ainsi plus du double de celui des Français nés de parents eux-mêmes Français (8,7 %). Encore plus dérangeant, celui des descendants d’immigrés non européens, qui sont pourtant pour la plupart français, est encore plus élevé (24,2 %). Face à cette situation, le HCI formule plusieurs propositions pour renforcer l’intégration de ces populations et développer leur employabilité.
Le Haut Conseil propose, en premier lieu, des pistes pour favoriser l’accès à l’emploi des primo-arrivants dès l’accueil sur le territoire français. Ces derniers doivent obligatoirement signer un contrat d’accueil et d’intégration et se soumettre, dans ce cadre, à un bilan de com
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