« Au nom de l’efficacité et forts de l’apport de travaux, de programmes et de politiques expérimentées et rigoureusement évaluées, nous en appelons à la mise en œuvre d’une politique de prévention de la récidive digne de ce nom articulée autour du développement de la probation et cantonnant l’enfermement aux cas les plus graves. » Dans un manifeste « pour une peine juste et efficace » (1), huit organisations de professionnels de la justice et de l’insertion (2), ainsi que 55 autres signataires – personnes issues du secteur judiciaire et de la recherche –, prennent position pour une nouvelle politique pénale, en rupture avec « une décennie de politiques sécuritaires », qui ont « montré leur échec ». Le texte promeut le développement des alternatives à l’incarcération et l’instauration d’une « peine de probation », entendue par le Conseil de l’Europe comme « l’exécution en milieu ouvert d’une peine ou d’une mesure pénale emportant suivi, conseil et assistance dans le but de réintégrer socialement l’auteur de l’infraction et de contribuer à la sécurité collective ». Une intervention qui suppose un acco
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