Dès sa prise de fonctions, Cécile Duflot, la nouvelle ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, a annoncé la prolongation du dispositif hivernal d’hébergement d’urgence jusqu’au 31 mai. Un délai mis à profit pour recenser les besoins et « mettre en place un dispositif permettant d’éviter toute remise à la rue sans solution ». Comme prévu, et tandis que la ministre devait se rapprocher la direction générale de la cohésion sociale avant d’annoncer ses mesures, la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale) a contribué à cet état des lieux. Elle a réalisé sa propre enquête auprès de l’ensemble des 115 de France métropolitaine sur le nombre de places ouvertes et celles qu’il conviendrait de pérenniser à la fin de la période hivernale.
Dans les 83 départements qu’elle a étudiés, l’association dénombre 9 003 places ouvertes en dehors du plan grand froid, dont près d’un tiers hors hôtels et centres d’hébergement (salles communes, accueils de jour, salles de sport, bus de nuit…). En y ajoutant les places ouvertes uniquement pendant les périodes de « grand froid », 13 0
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