Le Syndicat national des directeurs pénitentiaires (SNDP) craint que le rapport annuel du contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) (1) entraîne une « démobilisation des cadres des établissements ». Jean-Marie Delarue remet, selon lui, en cause le rôle des services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) dans les placements à l’extérieur des personnes écrouées. Or, souligne le syndicat de directeurs, les SPIP effectuent un « démarchage permanent envers les associations, collectivités et entreprises qui acceptent d’accueillir des probationnaires ».
Le contrôleur général a, en outre, affirmé dans plusieurs quotidiens nationaux qu’il avait constaté, lors de la visite d’un établissement, que certains détenus n’étaient pas rétribués pour le travail effectué au sein de la structure. Pourtant, « dans la quasi-totalité des établissements, tous les détenus qui travaillent au service général sont rémunérés », insiste le syndicat. Et de regretter également que le rapport mette en avant des « abus en termes d’horaires, d’hygiène ou de règles de sécurité » dans l’offre de travail en prison, alo
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