Vous vous montrez à la fois critique et élogieux sur la notion de « handicap psychique ». Pour quelle raison ?
A l’origine, je souhaitais intituler l’ouvrage Le handicap psychique ou la folie moderne, pour souligner l’importance des enjeux qui existent autour de ce terme. Beaucoup de textes ont été écrits en faveur de la reconnaissance du handicap psychique. On reste en revanche très discret sur les impasses auxquelles il risque de conduire. Bien sûr, un certain nombre d’évolutions très intéressantes en ont découlé mais tout cela demeure flou, notamment en direction des publics concernés, qui peuvent souffrir aussi bien de trouble obsessionnel compulsif et de dépression que de psychose. De ce point de vue, le handicap psychique pose problème. Je crains,
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