Terres arbitraires, l’installation du vidéaste Nicolas Clauss, égrène sur 28 écrans de différents formats les visages de 300 jeunes garçons de banlieue. Des noms aussi. Ceux des cités où vivent ces adolescents. Des sons, enfin : extraits de discours politiques, publicités, journaux télévisés et reportages sur la jeunesse des zones urbaines sensibles. Cette œuvre immersive est le point d’entrée à la pièce de théâtre Illumination(s), écrite et mise en scène par Ahmed Madani. Ces travaux ont en commun de donner la parole aux jeunes qui passent leurs journées et leurs soirées au pied des immeubles, qui restent la plupart du temps muets, mais dont les faits et gestes alimentent les discours de moult sociologues, politiques et médias. La pièce, que l’auteur qualifie de « performance spectacle », montre la détresse de cette jeunesse, sa résignat
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