Anis, Nadine, Paul, Tania et 12 autres enfants ou adolescents de 8 à 19 ans sont accueillis depuis plus ou moins longtemps en maison d’enfants à caractère social (MECS). Qu’est-ce que la vie dans un foyer éducatif leur apporte de différent par rapport à leur vie au foyer familial et comment appréhendent-ils leur prise en charge ? C’est ce que Nada Abillama-Masson, éducatrice spécialisée, formatrice à l’IRTS de Paris, est allée demander aux intéressés. Nombre d’entre eux conçoivent assez précisément les raisons de leur placement : des problèmes relationnels avec leurs parents et/ou la mésentente de ces derniers. Bien sûr, l’institution instaure des règles de conduite qui donnent à plusieurs adolescents un sentiment de liberté perdue. Néanmoins, reconnaît Noémie, 18 ans, qui vit en internat depuis huit ans, « c’est plus profitable pour moi que je sois ici, car il faut dire que quand j’étais chez moi […], ce n’était pas vraiment une éducation comme on en reçoit une ici,
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?