« Bonjour Mme Verrechia, comment allez-vous ? » Johanna Fabry, mandataire judiciaire, pénètre dans un trois-pièces du Ve arrondissement parisien dont le double salon est en travaux : murs dénudés de leur tapisserie et toutes fenêtres ouvertes, malgré une fin d’hiver glaciale. L’habitante des lieux l’accueille, avec sa voisine sur les talons. « Oh, elle va pas très bien, répond d’emblée celle-ci. Regardez, ses mains sont toutes violettes, elle a mal partout, elle arrive pas à marcher. » La jeune mandataire vient voir, chez cette personne placée depuis 2008 sous curatelle renforcée, comment progressent les travaux mis en œuvre grâce au financement du centre communal d’action sociale de Paris. Mais elle trouve Josette Verrechia en très petite forme. « Vous en avez parlé à l’infi
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?