L’affaire Vincent Humbert, tétraplégique qui demandait un « droit à mourir », aurait pu rester un simple fait divers. Au contraire, en 2003, son euthanasie par sa mère aidée d’un médecin devient un événement médiatique majeur, entraînant la création d’une mission parlementaire sur l’accompagnement de la fin de vie et débouchant, en 2005, sur l’adoption d’une loi relative aux droits des malades et à la fin de vie (1). Créée ce printemps, la pièce écrite et mise en scène par Côme de Bellescize est librement inspirée de cette controverse. Vincent devient Amédée, 19 ans, victime d’un terrible accident de voiture le soir même où il devait retrouver sa petite amie pour leur première nuit d’amour. Extrait in extremis de la carcasse de son véhicule, il restera neuf mois dans le coma. A son réveil, tétraplégique et muet, capable de s’exprimer uniquement en serrant la main droite – une fois pour dire oui, deux foi
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