Lorsqu’en 1987, le père Joseph Wresinski a fait entrer le terme de précarité dans le vocabulaire officiel en lui donnant une définition précise – l’« absence d’une ou plusieurs des sécurités, notamment celle de l’emploi, permettant aux personnes et familles d’assumer leurs obligations professionnelles, familiales et sociales, et de jouir de leurs droits fondamentaux » (1) –, il n’était guère habituel de faire des distinctions par sexe.
Vingt-cinq ans plus tard pourtant, la dimension féminine de la précarité ne peut plus être éludée. A tel point d’ailleurs que le bureau du Conseil économique, social et environnemental vient de charger sa délégation aux droits des femmes et à l’égalité d’une étude sur le thème « femmes et précarité » pour la fin 2012. « La précarité de cette population s’agg
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