Dans une recommandation adoptée le 15 mars dernier (1), la commission des clauses abusives (2) considère que 22 clauses doivent être supprimées des contrats de services à la personne car elles sont abusives. Ce, quel que soit le mode d’intervention du service (prestataire, mandataire ou prêt de main-d’œuvre autorisé). D’une façon générale, la commission relève que plusieurs contrats ayant pour objet la mise à disposition de personnel ne précisent pas clairement les droits et obligations du consommateur ou du non-professionnel à l’égard de l’intervenant, sur lequel il exerce pourtant un rôle d’encadrement. En outre, certains contrats conclus avec des services mandataires n’informent pas suffisamment le consommateur de sa qualité d’employeur, souligne-t-elle (3). Plus précisément, la commission recommande la suppression des clauses qui ont pour objet :
d’engager financièrement, dans tous les cas, le consommateur, parent ou tuteur légal, pour les prestations sollicitées par le mineur non émancipé ;
d’autoriser le professionnel à modifier unilatéralement le prix de la prestation de services, en cours d’exécution du contrat, en deho
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