Le décrochage scolaire est l’objet de préoccupations publiques. Un autre phénomène, un peu comparable à celui de la déscolarisation, attire en revanche peu l’attention : celui des enfants de milieux populaires qui connaissent une forme de décrochage social par rapport aux dispositifs périscolaires de socialisation. Ces enfants, qui ne fréquentent pas ou peu les structures classiques de loisirs et de culture, sont livrés à eux-mêmes au pied des immeubles, ou bien isolés dans leur appartement.
A la demande de l’Observatoire national de l’enfance en danger (ONED), le Centre d’études et de recherches appliquées (CERA) (1) s’est penché sur ces enfants en risque de marginalisation (2). Agée de 3 à 16 ans – avec un cœur de cible entre 6 et 13 ans –, la populatio
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