Après le coup de semonce des départements, qui réclament une implication significative de l’Etat dans la prise en charge des mineurs isolés étrangers, 15 associations et syndicats – parmi lesquels la CGT-PJJ, la Cimade, le GISTI, DEI-France, Hors la rue, ou encore le Secours catholique – tapent du poing sur la table. Mais pas vraiment avec le même angle d’attaque. Dans une saisine du défenseur des droits Dominique Baudis, du 16 avril, ils fustigent « la forte dégradation de la prise en charge des mineurs isolés étrangers en région parisienne », en contradiction avec la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance et la convention internationale des droits de l’Enfant. Leur constat : « Le conflit entre l’Etat et les
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