Recevoir la newsletter

Délinquance des mineurs : « Il faudrait mettre le focus sur les invisibles »

Article réservé aux abonnés

En matière de délinquance des mineurs, il faut frapper fort dès la première infraction pour éviter la récidive… Telle est l’antienne répétée depuis plus de dix ans par les pouvoirs publics. Dans une contribution à un ouvrage collectif sur les sorties de délinquance, le sociologue Sébastien Delarre montre que, au contraire, les mesures les moins coercitives semblent les plus efficaces avec les primodélinquants.

En matière judiciaire, les statistiques officielles sur l’efficacité des mesures se concentrent sur les récidivistes. En quoi diffère votre approche ?

Dans cette étude, mon objectif consistait à remonter en amont aussi loin que possible pour partir des premiers contacts des mineurs avec la justice. En effet, dans la mesure traditionnelle de la récidive, on ne prend en considération que les individus ayant une première inscription au casier judiciaire national. Mais beaucoup de jeunes ont eu des contacts avec la justice sans être enregistrés. Ceux que l’on appelle les « primodésistants » entrent dans le système judiciaire et le quittent aussitôt. Le taux de « désistance » se situe, selon mes calculs, aux alent

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Rencontre

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15