En matière judiciaire, les statistiques officielles sur l’efficacité des mesures se concentrent sur les récidivistes. En quoi diffère votre approche ?
Dans cette étude, mon objectif consistait à remonter en amont aussi loin que possible pour partir des premiers contacts des mineurs avec la justice. En effet, dans la mesure traditionnelle de la récidive, on ne prend en considération que les individus ayant une première inscription au casier judiciaire national. Mais beaucoup de jeunes ont eu des contacts avec la justice sans être enregistrés. Ceux que l’on appelle les « primodésistants » entrent dans le système judiciaire et le quittent aussitôt. Le taux de « désistance » se situe, selon mes calculs, aux alent
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