Crazy s’est fait poignarder pour la première fois quand elle avait 11 ans ; Lady Don Don se considère comme une adulte depuis ses 12 ans, âge auquel elle a commencé à subvenir à ses besoins ; Tiera, encore adolescente, est mère d’une petite fille, qu’elle voit grandir entre ses séjours en prison. Toutes ces filles font partie de gangs à Los Angeles, en Californie. Elles habitent South Central, Echo Park, East L.A., des quartiers où elles ne sortent pas sans leurs armes à feu. Ces filles ont beau avoir les ongles longs, de jolies tresses et se maquiller, elles ne pensent qu’à se battre, à taguer ou à dealer. Le reportage L.A. gangs de femmes ne laisse pas de marbre : tantôt la réalisatrice Stéphanie Lamorré – qui a réussi à s’immerger dans ces bandes pendant de longs mois – filme des passages à tabac, tantôt elle recueille les confidences de ces petites filles dépitées qui rêvent d’être nées ailleurs, là où elles pourraient
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?