« Une nouvelle politique, menée par circulaires, a été annoncée en 2010 aux associations de solidarité gestionnaires de lieux d’accueil pour personnes à la rue : il s’agit d’un concept expérimenté, nous dit-on, à l’étranger, celui du “logement d’abord”. Nous ne sommes pas opposés à cette évolution mais nous devons être vigilants pour que sa mise en œuvre n’entraîne pas paradoxalement la non-prise en charge de ces personnes. Par respect pour elles, nous nous refusons à prendre le risque de voir des solutions que l’on dit validées à l’étranger plaquées sur une réalité sociétale différente.
Aussi, n’est-il pas prématuré, sinon imprudent, d’en vouloir une application immédiate, comme l’ont affirmé Nathalie Kosciusko-Morizet et Benoist Apparu ? De
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