Une petite fille court dans les longs couloirs repeints en jaune. Deux jeunes garçons, appuyés au mur, discutent en souriant. Derrière une porte, résonnent des cris et des rires d’enfants. Un peu plus loin, dans une grande cuisine collective, ManalB. (2) prépare le déjeuner pour son mari et son fils. L’année dernière, elle a fui le sud de l’Egypte avec sa famille, avant d’arriver ici, dans ce centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis). Les violences contre la communauté copte, à laquelle elle et son mari appartiennent, les ont contraints à s’exiler. Aujourd’hui, Manal commence à parler le français et son garçon est en petite section de maternelle. L’avenir ? Trop tôt p
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