En 2009, 8,2 millions de personnes vivaient en dessous du seuil de pauvreté monétaire fixé à 60 % du revenu médian – c’est-à-dire avec moins de 950 € par mois pour une personne seule –, ce qui représentait 13,5 % de la population. Contrairement au gouvernement qui estime que la pauvreté s’est stabilisée malgré la crise économique (1), l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) s’inquiète, lui, de l’aggravation du phénomène, qui touche encore plus aujourd’hui les publics les plus fragiles (jeunes, personnes âgées, familles monoparentales…) et les personnes en emploi. Dans son VIIe rapport, rendu public le 29 mars (2), il étaye son point de vue et apporte plus particulièrement un éclairage sur les effets de la
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