Les réseaux de l’insertion par l’activité économique (IAE), arguant que leur modèle « peut participer à une politique publique de l’emploi active, efficace, et faire front face à l’intensité du chômage aujourd’hui », demandent « un véritable engagement politique structurant et non conjoncturel ». Son objectif ? Garantir l’accès ou le retour à l’emploi à 500 000 personnes d’ici à cinq ans. Déjà, il y a quelques mois, certaines organisations du secteur ont avancé les propositions qu’elles entendaient faire valoir auprès des candidats à la présidentielle (1). Aujourd’hui, c’est d’une seule voix que le collectif des réseaux (2) formule trois grandes préconisations. La première concerne la gouvernance de l’insertion. Celle-ci n’est « pas à la hauteur des enjeux de la lutte contre l’exclusion » car il n’existe pas (ou peu) de partenariats entre les différents acteurs ni de politiques territoriales concertées. Le collectif propose donc de créer à l’échelle nationale une instance partenariale unique « pour une prise de décision concertée, responsable, collective, au service d’une politique forte de l’emploi
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