La Haute Autorité de santé (HAS) a finalement désavoué la psychanalyse, mais sans la condamner explicitement. Dans ses recommandations élaborées conjointement avec l’ANESM (Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux) sur la prise en charge des enfants et adolescents autistes ou atteints de troubles envahissants du développement (voir ce numéro, page 7), elle a classé dans les interventions « non consensuelles » les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle. Si la formulation est moins sévère que celle de la version intermédiaire révélée par le quotidien Libération du 13 février, où ces approches étaient rangées dans les interventions « non consensuelles ou non recommandées », la position reste inchangée sur le fond : ces approches n’ont, selon la HAS, pas fait la preuve de leur per
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