« La réforme du droit au séjour pour soins s’inscrit dans un contexte extrêmement difficile pour tous les étrangers », observe Elodie Redouani, juriste à l’ARCAT (Association de recherche, de communication et d’action pour l’accès aux traitements). En première ligne : les risques nouveaux encourus en cas de convocation en préfecture. Depuis le vote de la loi Besson, le danger, pour un étranger se présentant à la préfecture, de se voir interpellé et placé en détention est accru, alors même que le délai de recours en cas de refus de séjour peut être considérablement réduit, passant de un mois à 48 heures. Pour les intéressés, qui cumulent souvent précarité sociale et non-maîtrise de la langue, ce délai est extrêmement difficile à respecter. D’autant qu’il peut courir d’un vendredi 15 heures à un dimanche 15 heures ! « C’est une mesure qui éc
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