LA COORDINATION NATIONALE DES PROFESSIONNELS DE L’URGENCE SOCIALE salue la consécration par le Conseil d’Etat du droit à l’hébergement d’urgence comme une « liberté fondamentale » dans son arrêt du 10 février (voir ASH n° 2747 du 17-02-12, page 9). Elle demande donc à l’Etat de s’engager publiquement à ce qu’aucune personne prise en charge dans le cadre du « plan grand froid » ne soit remise à la rue et de donner des directives en ce sens aux préfectures. Dans le cas contraire, elle est décidée à « engager des actions de mobilisation » et à accompagner les personnes qui le souhaitent à faire valoir leur droit à l’hébergement devant les tribunaux. Le tribunal administratif de Paris a d’ailleurs rendu le 20 février une ordonnance en référé liberté, donnant injonction à l’Etat d’héberger une jeune mère et son enfant sans abri. Une première application de la jurisprudence du Conseil d’Etat.
MÉDECINS DU MONDE invite les candidats à l’élection présidentielle à appliquer « un traitement d’urgence » pour répondre à la « détresse sanitaire » de la France et dont les personnes précaires sont les principales
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