Les réponses données par le 115 après le déclenchement du niveau 2 du « plan grand froid », fin janvier, est une illustration de « la gestion au thermomètre » de l’hébergement d’urgence, explique la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale). La troisième édition de son « baromètre hivernal du 115 », portant sur 37 départements, hors Paris (1), a en effet permis de connaître les prises en charge au début du mois. « Du 30 janvier au 5 février, 11761 demandes d’hébergement ont été faites au 115 » et, conséquence de l’ouverture progressive de places supplémentaires, notamment dans des gymnases, les non-attributions ont diminué. Sur cette période, le taux de réponses négatives pour absence de places disponibles est « quasi nul » dans la plupart des départements, « masquant ainsi les chiffres du mois précédent où 53 % des demandes restaient sans solution, dont 60 % pour manque de places ».
Reste que, dans quatre départements, ce motif de non-attribution demeure élevé : plus de 50 % dans la Loire et le Rhône, 43 % dans la Loire-Atlantique et 38 % dans le Val-d’Oise. Outre la
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