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Objets d’affection

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Formatrice en travail social, l’auteure évoque une expérience girondine de préservation du lien entre des pères détenus et leurs enfants.

Au 1er décembre 2011, il y avait près de 63 000 hommes en prison. On estime que 40 % d’entre eux auraient un ou plusieurs enfants. Ce sont donc entre 70 000 et 80 000 jeunes qui sont touchés par l’emprisonnement de leur père. Mais ce dernier joue-t-il vraiment son rôle paternel ? Comment se sentir parent malgré l’éloignement ? Pour aider des pères incarcérés à prendre et à tenir une place auprès de leurs enfants, un groupe de soutien à la parentalité a été organisé pendant huit ans à la maison d’arrêt de Gradignan (Gironde) par Christiane Dufourcq-Chappaz, cadre pédagogique en institut régional de formation en travail social et surtout, en l’occurrence, bénévole au sein d’une association dédiée à l’aide aux familles concernées par la détention. Ouvert aux seuls volontaires qui s’engagent à une présence régulière un après-midi par semaine pendant trois mois, ce groupe d’une dizaine de pères n’est pas un groupe de parole – même si, bien sûr,

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