Il est 8 h 30. Comme chaque matin, Emilie Collery, éducatrice spécialisée, amène le petit Sany, 5 ans, à son école maternelle du XXe arrondissement de Paris. A la différence des parents des autres élèves, elle monte dans la classe, s’installe sur une petite chaise tout près du garçonnet et l’accompagne toute la matinée : animations avec l’institutrice, chorale, emprunt de livre à la bibliothèque, récréation, etc. Emilie est employée par Autrepar (1), un service d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad) destiné aux enfants autistes et présentant des troubles envahissants du développement. A l’école, elle aide Sany à faire les gestes qui illustrent la comptine des doigts, tente de le soustraire aux distractions, lui répète les instructions de la maîtresse en insistant sur certains mots, l’encourage à se concentrer et, a
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