Présenté en novembre, quelques jours après le meurtre d’une adolescente dans la Haute-Loire, le très contesté « projet de loi de programmation relatif à l’exécution des peines » (1) a été, comme on pouvait s’y attendre, vidé de sa substance par les sénateurs, qui l’ont adopté le 1er février. Déjà passé par les députés, le texte, examiné en procédure accélérée, doit encore franchir l’étape de la commission mixte paritaire le 14 février, et éventuellement revenir à l’Assemblée nationale en cas de désaccord, fort probable, entre les deux chambres.
Si son contenu a peu de chance de rester en l’état, le Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire (Snepap)-FSU salue « le coup de force » de la Haute Assemblée – la preuve, selon lui, qu’« une autre politique pénale est possible ». Celle-ci a même modifié le titre du texte, devenu « projet de loi de programmation relatif aux moyens nécessaires à la mise en œuvre de la loi du 24 novembre 2009 pénitentiaire », laquelle vise notamment à favoriser les aménagements de peine. Les syndicats du monde judiciaire, de même que la Co
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