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« Pour travailler avec l’autre, il faut d’abord reconnaître nos similitudes »

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Nous sommes tous des migrants… Telle est la thèse développée par le pédopsychiatre suisse Jean-Claude Métraux dans un ouvrage riche et foisonnant : « La migration comme métaphore ». S’appuyant sur les théories du don, il appelle les professionnels du social, du soin et de l’éducatif à repenser radicalement la relation d’aide en se risquant à un échange réciproque avec ceux qu’ils ont pour mission d’aider.

Selon vous, nous sommes tous des migrants. C’est-à-dire ?

Migrer, c’est passer par étapes d’un monde à l’autre en parvenant, ou pas, à partager un sens commun avec son nouveau monde. Il existe au moins deux formes de migrations. D’abord, les migrations dans l’espace, même sur des distances réduites. Ma grand-mère paternelle, qui avait émigré de 25 kilomètres pour aller vivre à Lausanne, n’a ainsi jamais pu s’intégrer à la vie urbaine. Ensuite, sans bouger de chez soi, on peut migrer dans le temps, car notre monde se transforme et on se sent parfois devenir progressivement étranger à celui-ci. On ne se sent plus ajusté. La migration me paraît donc une métaphore utile pour comprendre un certain nombre de phé

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