« Pire que rien ! », telle est la réaction de la CFDT Santé-sociaux au lendemain de la conférence salariale annuelle des établissements et services sociaux et médico-sociaux privés à but non lucratif (voir ce numéro, page 11) qui a fixé le taux d’évolution des dépenses de personnel à 0,8 % pour 2012. Unanimes, les syndicats d’employeurs et de salariés dénoncent ce chiffre qui est, souligne la Fédération nationale de l’action sociale-FO, « inférieur aux augmentations de salaires liées à l’ancienneté pour la branche de l’aide à domicile et pour la convention collective du 15 mars 1966 ». De même, le Syndicat des employeurs associatifs de l’action sociale et santé (Syneas) note que, dans la mesure où ce taux ne couvre pas l’augmentation mécanique de la masse salariale (1 %), il se traduit en réalité par une baisse de 0,2 %. Il s’insurge contre « l’asphyxie qui guette les associations du secteur social et médico-social, dont l’action constitue pourtant une réponse face à la précarité ». Constatant que « les pouvoirs publics continuent d’appréhender ce secteur uniquement sous l’angle réducteur du coût alors qu
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