Les postes des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) sont victimes d’une « hécatombe », a expliqué Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUIpp (Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC)-FSU, en marge de la manifestation qui a mobilisé plusieurs milliers d’enseignants, le 31 janvier, journée de grève nationale dans l’Education nationale visant à protester notamment contre les suppressions de postes. Sur les 14 000 postes qui doivent être supprimés à la rentrée 2012, 5 700 vont l’être dans le primaire, dont 2 500 postes d’enseignants en RASED, selon le décompte du SNUIpp-FSU. Entre 2008 et 2011, 2 500 emplois de RASED ont déjà été effacés, rappelle le syndicat qui calcule qu’en cinq ans, plus d’un tiers de l’effectif total des RASED – principalement des maîtres E et G (1) – aura disparu des écoles. Parallèlement, précise le syndicat, « de nombreux inspecteurs d’académie souhaitent modifier considérablement l’organisation et les missions des RASED » et, dans certains départements, les maîtres spécialisés ne seraient plus rattachés à un petit gr
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