Le député (UMP) Daniel Fasquelle a déposé, le 20 janvier, à l’Assemblée nationale, une proposition de loi visant à « interdire l’accompagnement psychanalytique des personnes autistes au profit des méthodes éducatives et comportementales ». Estimant que « la France ne peut plus continuer à cautionner et à financer les pratiques de type psychanalytique dans le traitement de l’autisme », ce texte prévoit de réaffecter l’ensemble des moyens aux méthodes éducatives et comportementales (1). Plusieurs associations de parents d’enfants autistes – Autistes sans frontières, ProAid Autisme, Asperger Aide France, Agir et vivre l’Autisme – soutiennent ce projet car elles jugent l’approche psychanalytique « inefficace et nocive, entraînant un sur-handicap pour les personnes autistes, condamnées à devenir des pensionnaires à vie des institutions psychatriques ». De son côté, l’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) rejette cette proposition de loi et demande au député de la retirer. « Interdire une forme d’accompagnement ne sert à rien et est très clivant », expl
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