Les mesures financières les plus lourdes pour améliorer la prise en charge de la dépendance des personnes âgées, telles que la réforme de la tarification des services d’aide à domicile (voir ce numéro, page 5), seront « mises en place dès que le contexte [économique] le permettra », a déclaré la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, lors d’un entretien accordé le 4 janvier au site Internet Agevillage. C’est une façon de dire que la réforme, déjà repoussée à deux reprises (1), ne pourra être envisagée qu’après l’élection présidentielle. Ce qu’ont confirmé les services de Roselyne Bachelot deux jours plus tard en indiquant à l’AFP qu’il n’y aurait « pas de nouvelles mesures » avant cette échéance électorale. C’est peu de dire que cette décision ne satisfait pas le secteur et en particulier l’AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées) qui, dans un communiqué du 6 janvier, souligne que « la décision d’abandonner cette réforme revient à tourner le dos à l’avenir, en continuant à supprimer des emplois dans un secteur déjà fragilisé et dont chacun sait qu’il constitue un
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