Le dispositif français d’accueil des demandeurs d’asile – dispositif d’hébergement et dispositif d’information, d’orientation et de premier accueil – connaît « une crise majeure dans une indifférence quasi générale », alerte la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) dans un avis adopté le 15 décembre dernier (1).
Cette crise, explique-t-elle, a plusieurs origines : « la sous-capacité structurelle du dispositif par rapport aux besoins d’accueil, l’augmentation relative de la demande et la baisse effective des crédits alloués au dispositif national d’accueil » (DNA). A ces causes s’est ajoutée une crise de la gouvernance du DNA, qui s’est notamment manifestée par « la sous-dotation constante des budgets consacrés à l’allocation temporaire d’attente et à l’hébergement d’urgence des demandeurs qui, au mépris du principe de sincérité budgétaire, place chaque année sous tension les acteurs du secteur ».
Que demande la CNCDH ? Elle milite en premier lieu pour que l’objectif affiché d’optimisation de la prise en charge des demandeurs dans les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (C
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