Les mouvements de chômeurs, de précaires, de groupes défavorisés préfigurent-ils des formes nouvelles de luttes sociales ?
J’en suis convaincu. On assiste depuis quelques années à une internationalisation des mouvements sociaux. Il y a eu les « indignés », le « printemps arabe », les marches européennes de chômeurs… Un processus est en œuvre, même s’il est extrêmement lent. D’ailleurs, les populations ont de plus en plus de raisons de se mobiliser. Des publics que l’on considérait autrefois comme inaptes à l’action collective apparaissent régulièrement dans le débat public, même de façon éphémère. Mises bout à bout, les initiatives émergentes, y compris les émeutes en banlieues que je range dans la m�
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