Le père de June a bien du mal à tenir ses promesses. Il a beau avoir suivi une première cure de désintoxication, il retombe invariablement dans l’alcool. Et un simple verre de vin suffit à transformer le quotidien de sa famille en cauchemar. « Je n’ai pas faim. Ces derniers temps, toute envie de manger m’a quitté […]. Mais j’ai soif. Et d’autre chose que du café », rumine-t-il dans le chapitre de cette bande dessinée intitulé « Breakfast blues ». Malgré les antidépresseurs et les séances chez le psychiatre, Otis continue à cacher des bouteilles de vin dans le bois voisin. Un jour, il s’assied même auprès d’un sans-abri pour partager un litron avec lui. Pas facile pour sa fille de supporter les moqueries des enfants du quartier sur son « poivrot » de père. Son épouse s’inquiète : « Le docteur a dit qu’une rechute serait catastrophique. Qu’une hospitalisation à la demande
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