Le paysage social des zones urbaines sensibles (ZUS) n’a guère besoin d’une litanie d’indicateurs pour être décrit. Dans ces grands ensembles de tours et de barres d’habitation, dont les plus importants peuvent accueillir jusqu’à 50 000 habitants, on compte deux fois plus de pauvres et deux fois plus de chômeurs que partout ailleurs. Pour 30 % des ménages, les prestations des caisses d’allocations familiales représentent l’unique revenu, proportion qui peut atteindre 50 % dans certaines zones, tandis que 10 % des ménages les plus pauvres ne déclarent aucun revenu (1).
Concentré de tous les problèmes sociaux, les ZUS apparaissent également comme le révélateur des difficultés auxquelles les acteurs de la santé mentale sont confrontés. Une commune dotée d’
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?