C’est un bilan en demi-teinte qu’a dressé le président du comité national d’évaluation du revenu de solidarité active (RSA) lors d’une conférence nationale qui s’est tenue, à La Défense, le 15 décembre. Présentant ce jour-là le rapport final du comité(1) devant une assemblée quelque peu échaudée (voir ce numéro, page 25), François Bourguignon a reconnu que le dispositif n’avait pas encore atteint « son rythme de croisière ». Créé par la loi du 1er décembre 2008(2), le RSA bénéficiait, en juin dernier, à 1,9 million de foyers métropolitains. Au total, environ 3,9 millions de personnes étaient couvertes par la prestation, soit environ 6 % de la population(3). Or, que l’on s’intéresse au nombre de bénéficiaires – notamment pour le RSA « activité » – ou à l’impact du dispositif sur le retour à l’emploi des plus démunis, le dispositif est loin de remplir les objectifs qui lui étaient assignés. Des constats partagés notamment par la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, qui a clôturé cette rencontre nationale.
Le RSA a-t-il permis d’améliorer la situa
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