Depuis plusieurs semaines, la révision générale des politiques publiques (RGPP) – qui a engagé des restructurations profondes des services de l’Etat depuis 2007 dans l’objectif de réduire les dépenses publiques – subit un feu nourri de critiques. Tour à tour, la Cour des comptes, le Conseil économique, social et environnemental et le comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques de l’Assemblée nationale ont ainsi donné du grain à moudre aux associations, syndicats et autres professionnels exerçant dans les administrations publiques opposés à la réforme, en en dressant un tableau sévère(1). Des critiques qui n’ont pas trouvé d’écho du côté du gouvernement, lequel persiste à vanter la RGPP. Il l’a encore fait, en dernier lieu, par la voix de Valérie Pécresse qui, à l’issue du 6e conseil de modernisation des politiques publiques le 14 décembre, a présenté en conseil des ministres le désormais traditionnel – et volumineux – rapport d’étape de la RGPP(2).
Ce rapport, a expliqué la ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’Etat, fait état de « résultats significatifs » non seulement
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