« Un engagement plus volontariste du secteur bancaire […], notamment pour le microcrédit personnel », c’est ce que demande Michel Camdessus, président de l’Observatoire de la microfinance. Le microcrédit personnel (moins de 3000 €) peut être accordé à des personnes qui n’ont pas accès au crédit classique en raison d’une insuffisance de ressources, en vue de financer leurs projets d’insertion professionnelle ou sociale. Les micro-emprunteurs sont accompagnés dans leur démarche par l’un des dix réseaux partenaires dont l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas), l’Union nationales des associations familiales (UNAF) ou la Croix-Rouge française.
Le rapport annuel de l’Observatoire de la microfinance (1) montre que les microcrédits personnels ont augmenté de 43 % en un an. 7 884 prêts ont été distribués en 2010 et 19 403 depuis 2005. La majorité de ces microcrédits (71 %) a pour objet l’emploi et la mobilité, parfois le logement (13 %), et plus rarement les dépenses d’éducation et de formation. Selon une étude d’impact réalisée par la Fondation Caisses d’épargne pour la solidarité auprès de
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