L’ESS est présentée comme la troisième voie entre l’Etat et le marché. Cette image d’Epinal ne masque-t-elle pas l’hétérogénéité d’un secteur qui compte, à côté des puissantes mutuelles, des associations très dépendantes des financements publics ?
Si leurs territoires d’intervention et leurs activités sont différentes, les quatre familles de l’économie sociale – fondations, mutuelles, coopératives, associations – sont unies par des valeurs communes : ce sont des entreprises de personnes, démocratiques dans leur fonctionnement et qui réinvestissent leurs capitaux dans l’entreprise. Si les associations, parce qu’elles assurent des missions de service public, sont tributaires des financements publics, les mutuelles le sont également lorsqu’elles gèrent des services et établissements en dir
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?