Profitant du lancement d’une nouvelle campagne de communication sur le service civique, le 7 décembre dernier, l’Agence du service civique (ASC) a répondu publiquement à certaines des critiques sur le dispositif émises le mois dernier par les députés Bernard Lesterlin (PS) et Jean-Philippe Maurer (UMP), auteurs d’un rapport qui dénonçait notamment une mixité sociale « imparfaite » ou bien encore pointait le risque de voir ce type de volontariat se substituer à des emplois (1).
Dans un dossier recensant les principaux faits marquants autour du service civique en 2011 (2), l’ASC assure que les résultats obtenus en termes de mixité sociale sont « très positifs ». Elle réfute ainsi l’idée que les jeunes ayant un niveau de formation supérieur au baccalauréat seraient privilégiés. Ainsi, tout en admettant que les volontaires d’un niveau infra-bac sont sous-représentés par rapport à la part des Français ayant ce niveau de formation – 23 % parmi les volontaires du service civique contre 36 % parmi la population française –, l’agence préfère souligner que les personnes ayant un niveau équivalent au bac sont en revanche « très bien
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