D’accord avec les constats du rapport des inspections générales des affaires sociales et de l’administration (IGAS et IGA) sur l’évaluation de la prestation de compensation du handicap (PCH) (1), l’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) et l’APF (Association des paralysés de France) s’inquiètent de ses recommandations visant à mieux maîtriser les dépenses de cette prestation. Une « approche suspicieuse » à l’égard des bénéficiaires qui « vise à réduire le droit des personnes », juge l’APF. Par exemple, les recommandations qui consistent à rappeler aux bénéficiaires de la PCH leur obligation d’informer la MDPH et le conseil général de toute modification de situation ou à imposer aux organismes publics et privés compensant le handicap d’informer la MDPH du montant de l’aide qu’ils accordent, « conduiraient, dans un grand nombre de situations […] à un versement égal à zéro sans couvrir les restes à charge des personnes ». De même la suggestion de faire évoluer les conditions de ressources des personnes pour l’accès à la prestation fait bondir les deu
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?