Coutumiers du fait, les professionnels de la justice n’ont pas été surpris, quelques jours après ce qui est désormais devenu « l’affaire du Chambon-sur-Lignon », de la prompte réponse du gouvernement, qui se défend de son côté de toute « récupération politique ». Les réactions sont unanimes pour mettre en garde contre des décisions prises, une nouvelle fois, sous le coup de l’émotion suscitée par un drame aux circonstances exceptionnelles.
Le meurtrier présumé d’Agnès, collégienne de l’internat scolaire du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), rapidement passé aux aveux, avait été placé sous contrôle judiciaire fin 2010, après avoir été mis en examen pour le viol d’une mineure dans le Gard et effectué quatre mois de détention provisoire. Les experts ont jugé « réinsérable et ne présentant pas de dangerosité » cet adolescen
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