Majoritairement originaires du Maghreb, les immigrés sont nombreux à ne plus être en âge de travailler. Pourtant, la réalité de leur vieillissement est longtemps restée dans une relative invisibilité. Sans doute parce que, à l’instar des intéressés, les pouvoirs publics n’avaient pas envisagé que ces retraités finiraient leurs jours en France. Or c’est massivement le cas. Par choix ou parce qu’ils ne sont plus tout à fait de là-bas, les vieux immigrés ne repartiront pas. « C’est clair, c’est net, ces gens mourront ici et pas au bled », affirme Houcine El Aouad, responsable du pôle « vieillissement » de l’Union des associations interculturelles de Rennes. « Humainement et cliniquement, la question de l’accompagnement des vieux migrants dans l’avancée en âge et la fin de vie se trouve posé
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