Après l’échec des discussions entre le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne en 2009, les partenaires sociaux européens ont décidé de procéder eux-mêmes à la révision de la directive relative à l’aménagement du temps de travail (1). Le 14 novembre, ils ont informé la Commission européenne de leur volonté d’entamer des négociations sur la directive 2003/88/CE du 4 novembre 2003, qui fixe une série de prescriptions minimales relatives à la durée maximale hebdomadaire de travail, au repos journalier, au temps de pause, au repos hebdomadaire, aux congés annuels et à la durée du travail de nuit. En vertu de l’article 155 du traité sur le fonctionnement de l’UE, la Confédération européenne des syndicats (CES) et le patronat – représenté par Business Europe, l’Union européenne de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises (UEAPME) et le Centre européen des entreprises à participation publique (CEEP) – disposent désormais de neuf mois pour parvenir à un accord. Si leurs discussions aboutissent, l’accord sera transposé dans une directive européenne. Le Conseil pourra soit l’adopter, soit la rejeter à l
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