Fournir des données chiffrées aux acteurs de la protection de l’enfance sur les informations préoccupantes et apprécier l’impact de la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance qui a institué les cellules de recueil, de traitement et d’évaluation des informations préoccupantes (CRIP). Tel est l’objet d’une enquête nationale réalisée par l’Observatoire national de l’enfance en danger (ONED) entre avril et juin 2011 et dont les résultats viennent d’être rendus publics (1). L’observatoire dresse un premier bilan du fonctionnement des CRIP tout en soulignant que l’enquête « ouvre de nouvelles perspectives d’investigation ».
Tous les départements disposent aujourd’hui d’un dispositif centralisé de recueil des informations préoccupantes, même si, dans plus d’un quart d’entre eux, ce dispositif n’est pas dénommé « cellule » mais « bureau », « antenne », « unité », « service », « pôle », etc. L’enquête révèle qu’ils utilisent différentes définitions de l’information préoccupante. Deux tiers d’entre eux s’appuient sur des textes de
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