Alors que le budget global de la justice progresse de 4 % en 2012, celui de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) n’augmente que de 1,98 % (1), après trois années consécutives de diminution, et les crédits du secteur associatif habilité seulement de 0,83 %. Au moment où les députés s’apprêtaient à examiner le projet de loi de finances pour 2012, c’est ce qu’observaient quatre grandes associations – la CNAPE (Convention nationale des associations de protection de l’enfant), Citoyens et justice, la FN3S (Fédération nationale des services sociaux spécialisés de protection de l’enfance et de l’adolescence en danger) et l’Uniopss (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux) – dans un courrier adressé le 13 octobre au député (UMP) Alain Joyandet, rapporteur de la mission « Justice » pour la commission des finances de l’Assemblée nationale.
Le secteur associatif étant « structurellement sous-doté », expliquent les organisations, l’aggravation des reports de charge va de surcroît « imputer fortement les crédits disponibles pour 2012 ». A ces restrictions s’ajoutent « depu
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