Le 10 octobre, le Conseil d’Etat a tranché : les quelque 200 000 animateurs de colonies de vacances ont droit à un repos quotidien de 11 heures consécutives (1). « Qui pourra encore partir ? », s’alarme le mouvement Familles rurales à l’instar de nombreuses associations organisatrices de séjours. Il s’inquiète des répercussions de cette décision sur le prix et la fréquentation des séjours. Familles rurales évalue à 30 % la hausse des prix entraînée par le recrutement d’animateurs supplémentaires, un surcoût qui « pénalisera les familles ». Par ailleurs, le mouvement estime que cette décision va amplifier les difficultés de recrutement des animateurs en milieu rural.
L’Union syndicale Solidaires Isère, à l’origine de la saisine du Conseil d’Etat, s’est, quant à elle, félicitée de l’octroi de ce repos quotidien, « une première victoire pour les animateurs et pour la reconnaissance de leurs droits ».
« Peut-on laisser croire sérieusement qu’il n’existait aucun dispositif, aucune organisation, depuis plus de 50 ans, au sein des équipes d’encadrement de ces colos, intégrant le repos des animateurs ? Peut-on penser q
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